mardi 3 mars 2015

Vendredi 26 septembre 1997 : Lys – Mont-Saint-Vincent.

Dernière étape.
Au débouché de Lys, le GR, à hauteur d'un ancien moulin, bifurque et longe le ruisseau la Guye. Il rejoint une route, traverse Cersot et se poursuit dans le bocage, paysage ouvert et vallonné parsemé de haies, de murets et de pâtures, souvent sur des routes goudronnées. Il franchit ainsi la ligne du TGV Paris – Lyon, impressionnante saignée dans le paysage. La ferme de la Malterre, située au bord de la voie, vit au rythme assourdissant des passages de trains.
Je descends vers le ruisseau le Brennon. C'est par là que je retrouve Viviane. Remontant au hameau de la Vozelle, nous poursuivons en voiture le GR jusqu'à ce qu'il bifurque dans un chemin de terre. Nous nous arrêtons alors pour manger au soleil au bord d'une haie. Un engin agricole taille les haies de manière très grossière, cassant plutôt que taillant tout ce qui dépasse. 

Laissant Viviane allongée dans sa chaise longue, je reprends mon chemin. Bordé d'arbres et de haies, il progresse au milieu des clôtures. Puis c'est un parcours forestier dans le bois de Chaleutre et d'autres bois communaux. L'altitude augmente insensiblement.
J'arrive au pied de la butte de Mont-Saint-Vincent. Il me reste à gravir le flanc de la colline et déboucher dans le village. Un chant pur s'élève du chœur de l'église : c'est une choriste en répétition…
Butte-témoin du Massif central, Mont-Saint-Vincent est un village perché sur l'arête des monts du Charolais. Une table d'orientation (603 m) permet une vue remarquable sur les monts du Charolais droit devant et les monts du Mâconnais à l'est (entre autres).
Il est 16h15. J'arpente les rues de ce beau village sous un doux soleil de fin de saison. Viviane me rejoint. Nous nous promenons dans les rues et allons boire une bière à la terrasse d'un café.
Ici prennent fin ces dix journées de randonnée. Dix journées ensoleillées sans aucune fausse note !




Fin de la 4ème période




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