mardi 3 mars 2015

Samedi 20 septembre 1997 : La Rente du Fays – Chambœuf.

Dans la matinée, nous passons à Dijon pour y faire quelques courses (notamment des cartes au 25000ème pour la suite de l'itinéraire).
Nous sommes de retour près de la ferme de la Rente du Fays à 11h30.

Je monte jusqu'à la ferme de la Rente du Fays. Après une pâture de taureaux, je poursuis sur la route avec une vue étendue sur les massifs boisés environnants. Bifurquant dans les prés, j'atteins la lisière de la forêt, contourne les champs en un vaste détour et descends par un thalweg dans la combe Bouchard.
Après le viaduc  de Velars, nouvelle incursion sur une colline calcaire à la végétation buissonnante.
Je descends alors dans la vallée de l'Ouche, vallée transversale qui coupe en deux la bordure orientale des plateaux de l'est et débouche aux portes de Dijon. Je pénètre à Velars-sur-Ouche. Je sors du village par le sud, traverse successivement l'Ouche, le canal de Bourgogne, l'autoroute A38, pour atteindre le hameau de la Cude.
De l'autre côté de la vallée, c'est maintenant le plateau de Côte d'Or que le GR 7 attaque.
Rebord oriental de la « Montagne », dominant la plaine de la Saône de corniches escarpées, la « Côte » est entaillée de vallées souvent sèches (les combes) aux parois abruptes et comparables aux reculées du Jura. Les sommets sont couverts de pelouses calcaires (les friches).
L'itinéraire retrouve la forêt, s'engage dans le chemin du bois de Conge, rejoint une route forestière et gagne la fontaine Ste-Anne (source d'eau potable). Puis il grimpe à la chapelle de N-D d'Etang (543 m). Chapelle du XVIe, reconstruite au XIXe siècle, c'est depuis 500 ans le centre d'un pèlerinage à la Vierge Noire.
Il est 14h. J'ai rendez-vous ici. Mais pas de Viviane ! J'attends encore une demi-heure qu'elle arrive. Elle a failli se planter avec le Trafic et a dû demander de l'aide à des agriculteurs. Nous mangeons en sous-bois aux alentours de la chapelle.

Je poursuis dans l'après-midi mon chemin vers le sud, sur la crête de la côte d'Etang. Un groupe de parapentistes occupe le sentier. Toujours sur les sentiers du Club Alpin, le GR passe au col de la Mialle, plus loin au col de la Toppe. Végétation buissonnante de pelouses calcaires, avec prunelliers, noisetiers et genévriers.
Je croise quelques vététistes. Je traverse le mont boisé de la Toppe et, de l'autre côté, je descends au refuge de la Rente de Chamerey. Après la traversée de la combe Rouge, je débouche dans des prés. Le chemin longe des haies aux fruits d'automne abondants : mûres, prunelles, noisettes ainsi que cornouilles, les baies de cornouiller mâle (Cornus mas). Ces dernières sont comestibles, et c'est pas mauvais !
Je passe devant la ferme de la Reppe et j'atteins Chambœuf. Ce village du plateau de la Côte d'Or marque l'entrée dans les « Hautes-Côtes », pays des petits fruits rouges (cassis, framboises, groseilles…) et du vignoble. Ce pays, même s'il ne donne pas les grands crus de la « Côte », offre des vins blancs aligotés fruités.

J'ai encore parcouru 23 km aujourd'hui. A l'entrée du village, au bord du GR, se situe un camping sur une butte. Je m'y rends avec Viviane qui vient de me rejoindre. C'est un grand camping assez agréable, avec des animaux de ferme et très peu de monde. Nous nous y installons pour la soirée et la nuit : pot, balade puis repas au restaurant du camping.


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